Le projet d’autoroute A11 Bruges est l’un des six « missing links » du réseau routier flamand et l’un des plus grands projets de voirie DBFM (Design-Build-Finance-Maintain) en Flandre.
Sweco Belgium est chargé de la conception technique multidisciplinaire pour le compte du consortium d’entrepreneurs Via Brugge.
Mission
Sweco a conclu un accord avec le consortium Via Brugge pour réaliser le marché d’étude A11. Le projet est mis en œuvre sous la forme d’un PPP (partenariat public-privé) selon une procédure DBFM. Il s’agit d’un marché interdisciplinaire complexe qui réunit tous les domaines : conception d’une autoroute et de toute la voirie sous-jacente, conception du système d’égouttage, ouvrages d’art, géotechnique, mobilité et trafic, aspects environnementaux, permis.
Mise en œuvre
Il prévoit la construction, ainsi que l’entretien pendant 30 ans, de l’A11, jonction principale entre les routes régionales N49 (la Natiënlaan à hauteur de la zone résidentielle Westkappelle à Knokke-Heist) et N31 (à hauteur de la Blauwe Toren à Bruges) et ce, sur une distance de 12 km.
L’A11 relie le réseau routier sous-jacent via trois ronds-points. Au sud-ouest, l’A11 est reliée via un échangeur à la N31 (direction Bruges et Zeebruges). Dans le nord-est, l’accès au port de Zeebruges depuis la N49 sera amélioré grâce à une connexion à la Natiënlaan et à la construction d’un nouvel échangeur. Environ à la moitié du parcours, un complexe d’accès routier sera réalisé pour désenclaver la partie est du port. Au-dessus du Boudewijnkanaal, un nouveau double pont mobile sera prévu sur l’A11 pour garantir l’accès des navires à l’arrière-port.
Résultats
Si l’on considère toutes les routes et pistes cyclables sous-jacentes, ce sont au total 55 km de nouvelle infrastructure routière qui seront aménagés. La nouvelle autoroute permettra de relier plus aisément le port de Zeebruges à l’arrière-pays. La séparation du trafic portuaire de la circulation locale renforcera également la sécurité routière et améliorera la qualité de vie dans la région.
Photos © Tom D’haenens