Écopassages en Limbourg : priorité à la nature
Sweco aide la flore et la faune en Limburg avec la conception de trois nouvelles écoconnexions. Nos experts en ingénierie civile, architecture paysagère et écologie unissent leurs forces pour faire de ces projets un succès.
- Client
- De Werkvennootschap
- Lieus
- Lommel, Genk, Oudsbergen
La Flandre est activement engagée dans la construction d’initiatives de « désenclavement » telles que des clôtures pour la faune, des écoponts et des tunnels. Quel est l’objectif ? Restaurer la connexion entre des zones naturelles importantes séparées par des routes. C’est exactement ce que nous faisons à Lommel, Oudsbergen et Dilsen-Stokkem
Biodiversité en Flandre
Ces initiatives font partie du programme d’action pour la désenclavement écologique (VAPEO) du gouvernement flamand. Le plan VAPEO comprend des projets le long des routes régionales qui, au cours des prochaines années, reconnecteront les habitats des animaux, y compris des passages pour traverser la route en toute sécurité. Ainsi, nous contribuons à la restauration des écosystèmes et au développement d’un réseau de nature cohérente en Flandre.
Pour le compte de De Werkvennootschap, Sweco est responsable de la conception de l’écopont au-dessus de la N71 au Kristalpark à Lommel et de l’écovallée sous la N76, à la frontière de Genk et Oudsbergen, près de la Terril Zwartberg. L’écopont au-dessus de la N71, qui jouxte le Waaltjesbos, se connecte au Parc National Bosland, et l’écopassage sous la N76 constitue une étape vers le Parc National Hoge Kempen.
Koen Maes, Expert Senior en Biodiversité chez Sweco : « Chaque écoconnexion comporte une zone sèche, une ceinture de buissons plus ombragée et une zone humide. C’est la meilleure manière sur le plan écologique de s’assurer qu’un maximum d’animaux puissent l’utiliser. Nous voulons attirer non seulement des espèces répandues (chevreuil, renard, sanglier), mais aussi des espèces cibles qui sont très rares dans le reste de la Flandre, comme le loup, la sauterelle à selle et la couleuvre lisse. »
Préserver l’environnement tout au long du cycle de vie
Une analyse du cycle de vie nous a fourni des informations précieuses pour choisir des solutions de ponts et de tunnels durables. Nous avons minimisé l’utilisation de matériaux et sélectionné du béton avec la plus faible empreinte carbone. De plus, nous avons quantifié les avantages d’un équilibre neutre des terres (N76) sur l’impact environnemental.
En faisant passer l’écovallée sous la N76 plutôt que par-dessus, nous avons pu réduire considérablement la valeur MKI (indicateur de coût environnemental). Dans la prochaine étape de conception, nous avons analysé le coût du cycle de vie, en mettant l’accent sur un design nécessitant peu d’entretien. Nous avons développé à la fois une construction intégrale (N71) et une construction semi-intégrale (N76), sans dispositifs de soutien et avec des joints minimaux. Sur les deux sites, les eaux pluviales sont infiltrées localement, sans utilisation de puisards.
l’écovallée sous la N76
Bart Steenwegen, Project Manager chez Sweco : « Cette approche Do Not Significant Harm, largement composée, dans notre conception a clairement plu au donneur d’ordre. Le principe DNSH trouve son origine dans la réglementation de la taxonomie européenne, le système de classification des méthodes et techniques pour des activités durables. Le respect de ces règles doit finalement conduire à une Europe plus durable, comme l’indique le Green Deal européen. »
Éco-pont comme levier pour la nature et la récréation
Pour l’écopont Dilserbos au-dessus de la N75 à Terhills à Dilsen-Stokkem, Sweco a élaboré à la fois le projet définitif et le permis environnemental pour l’Agence des Routes et de la Circulation. L’éco-pont a été développé dans le cadre d’un contrat ‘engineering & build’, au cours duquel nous avons établi le programme de exigences.
Bart Steenwegen, Project Manager chez Sweco : « Ce projet a commencé comme une combinaison d’un éco-pont, d’un passage pour les randonneurs et d’un pont pour les cyclistes, alors encore sous le nom « Limbrug ». Après des études approfondies, le projet a été scindé en un éco-pont avec des connexions récréatives pour les piétons et les cavaliers, et un pont séparé pour les cyclistes à Sparrendal. »
Pour la conception, nous avons opté pour une ligne fluide qui s’harmonise mieux avec le paysage sur la falaise. À l’extérieur, des lattes verticales en bois sont placées contre les panneaux, faisant référence aux poteaux verticaux en acier corten du pont pour les cyclistes, créant ainsi un ensemble cohérent. À l’intérieur du tunnel, le côté est fini avec des gabions. Les colonnes dans la voie centrale ont été conçues de manière aussi transparente que possible pour favoriser la sécurité sociale le long de la piste cyclable.
l’écopont Dilserbos au-dessus de la N75
