Cirque d’hiver
Une histoire riche
Le cirque d’hiver de 1894 connaît une histoire très variée. Après un violent incendie en 1920, il est entièrement reconstruit et reste une attraction majeure comme cirque, spectacle de variétés, cinéma jusqu’en 1945. En 1948, le Garage Mahy transforme le bâtiment en salle de vente et en garage automobile. En 1978, Mahy déménage la salle de vente et le garage, et n’utilise le Cirque d’hiver que comme entrepôt pour un nombre impressionnant de voitures anciennes. Le Cirque d’hiver dépérit progressivement, une situation qui s’aggrave à partir de 1998, lorsque la collection de voitures anciennes déménage également.
Le Winter Circus abandonné devient un cancer urbain à l’avenir incertain, jusqu’en 2005, lorsque la société de développement urbain SoGent rachète le lieu pour le rénover entièrement. Un projet de rénovation ne sera pas lancé avant 2015, lorsque le programme et la fonction du bâtiment seront tous connus.
Un nouveau point de repère dans une ville étudiante animée
Globalement, le Cirque d’hiver peut être considéré comme un espace public couvert. Sous l’arène centrale, une salle de concert souterrain est mise à disposition. Les espaces autour de l’arène centrale comprennent des bureaux, des espaces d’exposition, un café et un foyer. Le Wintercircus lui-même n’est pas classé, mais fait partie du paysage urbain classé ‘Circuswijk’. Pour cette raison, il est essentiel que la richesse patrimoniale de l’édifice soit prise en compte autant que possible lors de la rénovation.
D’ici 2050, Gand veut être une ville neutre sur le plan climatique. Dans le cadre de cette ambition, un système de chauffage neutre en CO2 est installé sous la piste centrale du cirque d’hiver.
Koen Feyaerts, team manager
Une rénovation durable
Tenant compte de la richesse patrimoniale, pas mal d’interventions structurelles se nécessitaient. Un grand nombre de planchers et de toits (le cirque d’hiver se compose de plusieurs volumes couverts) devaient être renforcés ou même remplacés. Pour les nouvelles fonctions, divers escaliers et cages d’ascenseur sont ajoutés comme nouveaux points d’accès. De plus, la salle de concert souterraine a dû être excavée.
SoGent posait aussi des ambitions durables. D’ici 2050, Gand veut être une ville neutre sur le plan climatique. Dans le cadre de cette ambition, un système de chauffage neutre en CO2 est installé sous la piste centrale du cirque d’hiver. L’option la plus durable dans ce cas s’est avérée être un champ géothermique, avec 35 sondes forées à 150 mètres de profondeur. Le champ géothermique chauffe et refroidit principalement la place centrale. En plus, le champ de géothermie se connecte avec le champ de géothermie de De Krook (voir en bas), pour une échange d’énergie optimale.
Expériences dans un cadre unique, en toute sécurité
Le nouveau bâtiment peut accueillir jusqu’à 750 personnes lors d’événements. La stabilité au feu était donc une question importante. Particulièrement la toiture, un vrai accroche-regard du cirque d’hiver. Des simulations CFD pour différents scénarios d’incendie garantissent la résistance au feu requise, avec une préservation maximale de la toiture caractéristique.
Des interventions sur le plan acoustique permettent de combiner une multitude de fonctions au sein d’une même structure.
